Les traitements par la bioénergie consistent à » capter » l’énergie avec ses mains. Accusés de charlatanisme, les soins bioénergétiques ne relèvent pas de la logique mais d’une certaine ouverture d’esprit. Ses techniques la favorisant sont connues et reconnues depuis des millénaires : par exemple, le yoga est apparu en Inde entre 1 et 3 mille ans avant JC et l’acupuncture il y a plus de 5 000 ans.
La bioénergie de notre corps naît de diverses réactions chimiques issues de notre nourriture, de l’air, de nos gênes, de nos influences sentimentales et esthétiques, de la musique, de nos lectures, etc. Biologiquement, ce sont des mitochondries qui fabriquent cette » essence énergétique » que l’on nomme adénosine-triphosphate (ATP). Ces acteurs du processus biochimiques contribuent à créer une » aura « , un champ énergétique biologique comme un » vêtement » sur notre corps avec plusieurs couches.
La structure alambiquée de l’aura est composée de sept noyaux d’énergie appelés » Chakras « , hiérarchisés du plus complexe au plus brut :
– Le Sahasrara est le centre de la spiritualité et de la connaissance ;
– L’ajna est considéré comme le » troisième œil « , le centre de la conscience tranquille, de l’intuition et du bonheur ;
– Le vishudda est responsable du fonctionnement de la parole, des organes respiratoires et de la tyroïde ;
– L’anahata est le chakra du cœur, celui qui concerne les sentiments, le pardon, l’excuse, la compréhension et l’empathie ;
– Le manipura ou » plexus solaire » est une zone qui entoure le nombril et se charge de la digestion et des organes de la cavité abdominale ;
– Le svadisthana est le centre de l’énergie physique, sexuelle et créative, contenant toutes les informations de l’enfance et les tracas quotidiens. Il s’agit du chakra le plus malade de nos jours.
– Le mulhadara crée la relation entre l’énergie humaine et terrestre, contenant le bagage reçu des parents.
L’ensemble des sept chakras fondamentaux puisent l’énergie des êtres vivantes et des objets. Par exemple, lorsque l’on croise une personne dans la rue que l’on ne connait pas, certains être apparaissent tout de suite comme sympathiques alors que d’autres sont plus antipathiques. Le jugement » elle me plaît » ou » elle ne me plaît pas » n’est une évaluation logique dans ces cas là, il s’agit plutôt d’une évaluation énergétique. Au même titre que les sept notes qui composent une musique peuvent apparaitre harmonieuse ou dissonantes. Roman Kofman, un chef d’orchestre russe commente cet état très simplement : » Cela fait quarante ans que je suis dans la musique. J’ai été artiste – interprète, je me suis occupé d’orchestration, j’ai écrit des œuvres musicales. Mais la musique, je ne la comprends pas, je la ressens « .
La bioénergie est du domaine du ressenti, ce qui échappe à une logique cartésienne mais qui à l’heure actuelle, a déjà démontré son action salvatrice sur notre corps au-delà du seul aspect de détente et de bien-être. Aujourd’hui, de nombreux spécialistes s’installent pour répondre à une demande grandissante en la matière.
Patricia I.