Qui es-tu, chiromancie ?
Il faut remonter plus de cinq mille ans en arrière pour retrouver les premières traces de cet art divinatoire, en Inde. Très rapidement, cette pratique divinatoire fait sa route jusque sur le continent asiatique. Mais il faudra attendre quelques nombreux siècles plus tard, au XIIe siècle, pour que les premières traces de chiromancie apparaissent dans certains écrits en Occident.
L’art divinatoire de la chiromancie se caractérise par l’étude de la forme, des lignes et monts de la main d’un individu. À partir de ces données, propres à chacun, le professionnel peut alors déduire les tendances caractérologiques de la personne.
L’art de savoir lire entre –et dans- les lignes
Dans la chiromancie, et dès le XIIe siècle en Occident, l’on distingue quatre formes de mains différentes. Selon la forme de la paume et la longueur des doigts, il est alors possible de rattacher la forme d’une main à l’un des quatre éléments (eau, terre, air et feu).
Quelle que soit ensuite la main (gauche ou droite), on y discerne trois lignes principales qui permettent tout autant de capturer les principaux traits de caractère d’une personne, que de prédire certains événements. Ces trois lignes sont celles du cœur, de la tête et de la vie. Selon le chemin de la ligne, la profondeur de celle-ci et les stries qui s’y dessinent chez certains, les interprétations sont multiples. Au fil du temps, la pratique de cet art s’est affinée, et d’autres lignes sont désormais reconnues comme principales. C’est le cas pour les lignes de chance et de destin.
Outre les lignes de la main, la chiromancie s’attarde également sur les différents monts, c’est-à-dire les bases des doigts, et les différentes vallées de la main.
Ainsi, c’est toute la main dans son ensemble qui est observée et lue, avant que le consultant ne se concentre sur les détails de celle-ci.
Interprétations
Si les interprétations sont multiples et tout aussi variées qu’il y a de mains différentes, il est néanmoins possible de dégager de la chiromancie des tendances générales. C’est notamment le cas pour les trois lignes principales, qui sont les plus visibles de loin et souvent, celles qui sont dessinées le plus profondément dans la paume.
La ligne de vie : c’est celle qui décrit un arc de cercle éloigné du pouce, redescendant vers le poignet. Elle indique le plus souvent l’état de santé général, l’énergie physique et la disposition d’esprit dans lesquels se trouve la personne. Plus largement, elle peut également laisser entrevoir l’existence et les événements majeurs qui s’y produiront.
La ligne de tête : elle traverse la paume de la main à l’horizontal, et peut parfois approcher la ligne de vie entre le pouce et l’index. Cette ligne, comme son nom l’indique, détermine tout ce qui se rapporte à l’intellect d’une personne. Bien dessinée, elle traduit un esprit clair et organisé. Si elle semble peu ancrée, elle est signe d’un esprit confus, voire indécis.
La ligne de cœur : la plus haute des trois lignes se dessine elle aussi à l’horizontal, dans un parallélisme approximatif de la ligne de tête. Elle apporte des informations quant à l’état du cœur, autant en tant qu’organe qu’en tant que métaphore pour la vie amoureuse. De fines diagonales présentes sur cette ligne indiquent par exemple des accès de romantisme.
Ainsi, la chiromancie semble bien s’ancrer de nouveau dans les mœurs et les tendances divinatoires. Grâce à cet art longtemps laissé de côté au profit de la voyance ou de la médiumnité, il est tout autant possible de déterminer des faits présents concernant une personne, que d’entrevoir s’il y aura des obstacles ou des victoires futures. La chiromancie reprend donc une place assez importante dans la famille des arts divinatoires, et semble suivre pour elle une ligne déjà toute tracée : celle de revenir au goût du jour.
Anouchka S.
Pas mal du tout ! J’aime beaucoup et instructif
Merci pour votre avis Lucie, cela nous fait très plaisir 🙂