Origines et apparition de la radiesthésie
L’origine de cette pseudoscience est loin d’être établie avec exactitude. Il semblerait dans un premier temps qu’elle prenne son inspiration directement dans la sourcellerie, qui remonterait à plus de 2000 ans avant J.C. Toutefois, certaines traces et écritures de la radiesthésie ont été retrouvées entre 4500 et 5000, dans la région actuelle de Bretagne. Au fil des siècles, la pratique de la radiesthésie est tantôt admirée, tantôt réfutée. Et il faudra attendre le XXe siècle pour qu’elle soit nommée comme on la connaît aujourd’hui. C’est à l’Abbé Bouly que l’on doit sa nomination, qui s’inspira directement du latin « radius », qui signifie « rayon » et du grec « aisthêsis », signifiant « sensibilité ».
Comment fonctionne-t-elle ?
La radiesthésie est donc une pseudoscience dont la faculté première est de pouvoir capter les effets des radiations, imperceptibles pour les cinq sens. Ces radiations, aussi appelées rayons, énergies ou ondes, peuvent tout aussi bien être électromagnétiques que géobiologiques.
Si certains associent cette discipline à de la magie, de la voyance ou encore à une divinité, d’autres la raccrochent immanquablement à l’inconscient. Mais ce qui est certain, c’est qu’elle fait appel à une grande intuition chez la personne qui l’utilise, semblable au procédé divinatoire utilisé en voyance.
Quelle application dans la réalité ?
Bien que le radiesthésiste puisse avoir des similitudes intuitives avec le voyant, la pratique de la radiesthésie n’est pas de prédire quoi que ce soit. Ses capacités de perception reposant aussi sur les perceptions énergétiques, elle ne peut trouver des réponses qu’à des problématiques existant dans le présent.
La radiesthésie possède de multiples usages dans la vie. Et pour cause, cette pratique est souvent utilisée afin de retrouver un objet perdu, une source d’eau ou encore des minéraux ou des métaux. Les ondes ressenties par le radiesthésiste lui permettent de varier son champ d’action. Son utilisation ne s’arrête pourtant pas là ; il est en effet possible de faire appel à un professionnel afin de déterminer la profondeur d’un puits, le dressage d’un bilan de santé, le meilleur emplacement possible pour un meuble, ou encore déterminer la cause de la panne d’un appareil électrique.
Tous ces usages sont possibles grâce aux énergies émanant de la terre et des Hommes. Dans le premier cas, elles se recoupent à la façon d’un quadrillage bien pensé sur les surfaces de la planète. Chaque circonstance locale est alors spécifique, puisque la moindre crevasse, source d’eau ou courant souterrains produira un champ de rayonnement émanant directement du sol. Ce sont ces rayonnements que le radiesthésiste perçoit alors.
Des outils complémentaires
La radiesthésie implique également l’usage d’outils complémentaires. Le plus connu et répandu dans les consciences collectives est certainement le pendule, grâce auquel certaines réponses sont apportées au professionnel. Chaque pendule est unique, et chaque radiesthésiste emploie un code unique avec. Les réponses posées au pendule doivent toujours être fermées, pour que seules les réponses possibles soient « oui » ou « non ». Et le mouvement du pendule permettra de trouver la réponse.
Autre outil souvent utilisé par les radiesthésistes, ce sont la baguette de sourcier. Souvent faite de bois de noisetier, elle répond à des champs énergétiques lorsque certaines matières sont présentes dans la terre. Elles permettent notamment de détecter la présence d’eau sous la terre.
Pour en trouver la source, l’outil préféré des sourciers est davantage les baguettes de Lecher. Pour le radiesthésiste, ces baguettes permettent de repérer des zones d’énergies fragilisées.
Ainsi, la radiesthésie trouve son utilité dans de nombreux cas pratiques de la vie, depuis des siècles. Et vous, avez-vous déjà été témoin ou fait appel à la pratique de la radiesthésie ?
Anouchka S.