Origines et définition
Dans la mythologie celtique, Partholon est un dieu directement en lien avec le Déluge. Selon le Livre des Conquêtes d’Irlande, il est le chef du tout premier peuple d’Irlande, arrivé en Irlande trois cent douze ans après ledit Déluge. Ainsi, il est l’un des premiers druides de l’histoire.
De ses origines, le druidisme ne laisse aujourd’hui que moult hypothèses, parmi lesquelles une origine préceltique issue du néolithique, ou encore une origine fondamentale qui serait née directement en même temps que le celtisme. Les sources sont donc multiples et incertaines, bien qu’une vérité se dégage de ces hypothèses : le druidisme date d’il y a plusieurs siècles, et se retrouve parfois aujourd’hui, sous le nom de néodruidisme.
À propos du druidisme, il s’agit d’un « mouvement » qui se base sur un profond respect de la nature, des éléments, des animaux et des plantes. Dans les premières civilisations celtiques, être druide n’était pas seulement un titre, mais une fonction entière. Aujourd’hui, il est davantage considéré comme une voie spirituelle, ou un mouvement – à l’image de la Wicca.
Traditions et évolutions
Dans les plus lointaines civilisations, le druide –qui pouvait également être une femme-, est la personne qui est dotée de la sagesse, de voyance, et qui permet de relier les hommes et les femmes, à la fois à la nature et aux dieux. Le savoir du druidisme se base d’ailleurs tout autant sur la médecine que la divination, la théologie, la magie ou la généalogie. De même, la place du druide était si importante qu’il avait souvent l’habitude de parler avant le roi lui-même. Le roi représentait principalement le peuple, son peuple, là où le druide faisait davantage office de porte parole des dieux. Ensemble, ils créaient l’équilibre.
Aujourd’hui, le druidisme a évolué. Toutefois, il conserve une base du mouvement d’antan, puisque le lien avec la nature et l’unicité est toujours au centre de cette pratique. Il s’agit donc de prendre conscience que chacun fait partie d’un monde, et qu’il l’habite en son corps, son âme et pleine conscience.
À l’origine de la voyance ?
Dans le druidisme, il s’agit de trouver l’Awen pour pouvoir le mettre en pratique dans sa vie. Dans cette spiritualité qu’est le druidisme, faire ses propres expériences et ne conserver pour vérité à soi que ce qui semble pertinent est l’un des buts premiers. Aucun dogme ni loi ne régit ce mouvement, sinon la volonté du druide de découvrir son être véritable afin de mieux appréhender les véritables êtres d’autrui.
Par ailleurs, l’Awen est un souffle de vie duquel découle sagesse et pouvoir : ou plus précisément, le pouvoir de trouver et appliquer la sagesse que chacun possède en lui.
Il y a donc, au-delà de la forme d’épanouissement recherchée par les druides, une volonté tacite de travailler sur soi-même et en atteindre une meilleure version. De cette façon, l’on peut facilement tracer un parallèle avec la voyance, dans laquelle les personnes viennent chercher des réponses en vue d’une évolution future.
Mais outre cela, les chemins du druidisme et de la voyance ne semblent pas découler l’un de l’autre, sinon qu’ils sont tous deux aujourd’hui de plus en plus populaires et qu’ils éveillent les curiosités.
Ainsi, le druidisme est un mouvement spirituel qui se base principalement sur la recherche de la sagesse. Directement inspiré des mythologies celtes, le rapport à la nature et à l’Homme, le lien qui les unit, est un de ses fondements. Mais il semble fastidieux et très sombre d’affirmer que la voyance découle sans détours du druidisme, tant les deux disciplines sont vastes et divergentes.
Anouchka S.