Les origines du tarot
Le Tarot existait déjà dans la civilisation égyptienne, en Inde, au Maroc. Mais le tarot serait apparu en Occident à la fin du 14e siècle. Il atteignit l’Italie du Nord au début du 15e siècle. Les Italiens appelèrent les lames du tarot « carte da triomphi » ou cartes du triomphe. Le tarot sous sa forme actuelle date du XVIe siècle. Le tarot de Marseille n’est pourtant pas originaire de cette ville puisque celle-ci ne commence à éditer des cartes qu’en 1630. Les jeux de cartes étaient alors de véritables œuvres d’art peintes à la main par des artistes de renoms pour les grandes maisons. Le tarot de Marseille est le jeu de cartes le plus répandu auprès des chiromanciens et des tarologues.
Les Arcanes du tarot
Le tarot de Marseille est constitué de 78 cartes qui sont appelées indifféremment arcanes ou lames. Ces 78 cartes sont divisées en 22 arcanes majeurs et 56 arcanes mineurs. Les premiers arcanes sont représentés par des personnages aux couleurs caractéristiques qui existaient déjà sur les premières cartes de tarot retrouvées. La symbolique de chaque lame est déterminée par la forme ou la disposition des personnages dans l’arcane. Ainsi, le métier ou la classe sociale pouvaient être déterminés par la façon dont était coiffé le personnage. La couleur dominante de la lame est également de première importance, car elle donne des informations sur ce que ressent le personnage. Cela peut être d’ordre spirituel ou physique. Les arcanes possèdent une symbolique particulière en fonction du fait qu’elles se présentent à gauche, à droite ou en haut. C’est aussi le cas pour la position du personnage sur la carte. S’il est debout, cela signifie qu’il y a du mouvement en perspective et si le personnage est assis cela implique une introspection entraînant une immobilité.
Tarot : des cartes et de la clairvoyance
Toutes ces symboliques donneront un sens à l’interprétation des cartes tirées à condition de respecter certaines règles de base. Il ne s’agit pas de faire une interprétation hasardeuse des arcanes. Le tarot peut être tiré de différentes manières, soit en tirant deux cartes, soit en tirant trois cartes. Il y a également le tirage du fer à cheval. Mais avant d’effectuer le tirage, il est nécessaire de déterminer que le jeu de cartes est bien complet, chaque lame ayant son importance dans l’interprétation finale. Pour que cette dernière ne soit pas influencée par l’atmosphère ambiante, il est nécessaire de se trouver dans un endroit calme et serein, sans lumière électrique ni lumière naturelle, seule la bougie est de mise. Le consultant et le tarologue doivent se retrouver seuls. Ensuite, c’est le consultant qui bat les cartes après que les arcanes majeurs et les arcanes mineurs aient été séparés. Il les coupe de la main gauche vers la gauche et les remet au voyant. Celui-ci étale le jeu, les cartes retournées et propose à la personne en consultation de choisir ses cartes. Les cartes seront disposées selon le choix de la méthode (en croix, en fer à cheval, en ligne…), mais toujours de gauche à droite. Le consultant vient au voyant souvent à la suite d’un problème de cœur, des problèmes financiers ou pour aider une tierce personne. La réussite de la voyance dépendra en grande partie de la clairvoyance du voyant, mais aussi de la part de croyance du consultant, de sa sensibilité.