Origines et définitions
Les runes divinatoires sont un des supports utilisés dans la voyance aujourd’hui. Mais leur origine remonte directement à la mythologie nordique, il y a quelques milliers d’années. Cette mythologie est elle-même inspirée par les peuples scandinaves et de l’Europe du Nord. Et si cette mythologie relève aujourd’hui de légendes, à l’époque, elle était prise très au sérieux.
Néanmoins, les runes divinatoires n’ont pas été oubliées au fil du temps. Elles apparaissent aux environs du IIe siècle après Jésus-Christ, et sont surtout l’alphabet officiel, composé de vingt-quatre signes, des peuples germanique et scandinave. Aussi appelé Furhbak, c’est plus tard, dans la culture anglo-saxonne, que cet alphabet est alors élargi à trente-six signes.
Ainsi, les runes divinatoires sont avant toute chose un système de signes graphiques. Mais alors, pourquoi et comment ces signes sont-ils devenus des supports divinatoires aussi importants ?
Art divinatoire et légendes
Si la date d’apparition des runes n’est pas exactement relatée aujourd’hui, le début de l’utilisation des runes dans les cultures scandinave et germanique semble encore plus flou. Selon la légende, Odin, dieu borgne de la mythologie nordique, se serait suspendu la tête en bas aux branches de l’arbre du monde, également appelé Yggdrasil. Il ne se serait pas nourri ni hydraté durant neuf jours, afin d’avoir accès à la méditation et le don de clairvoyance. Cela fonctionna, et il reçut le savoir des runes divinatoires.
Depuis, elles sont utilisées tout autant comme alphabet, que comme outil divinatoire.
Utilisation des runes divinatoires
Comment sont utilisées les runes divinatoires ?
Depuis quelques années, les runes connaissent un véritable essor dans le monde de la divination. Leur utilisation simple et leur signification accessible permettent des séances de divination qui restent globalement fiables, bien qu’intuitives.
Plus concrètement, les runes s’utilisent de deux façons distinctes. Soit elles sont regroupées dans un petit sac avant d’être piochées au hasard par le consultant, soit elles sont directement étalées sur une surface plane, faces cachées, et tirées là aussi par le consultant. Quoiqu’il en soit, c’est toujours l’intuition et le don du professionnel qui le guide vers ce que pourront lui révéler les runes divinatoires.
Contrairement au tarot, par exemple, le tirage des runes propose des significations qui sont davantage tournées vers la spiritualité. Mais si les signes ressemblent un peu à des codes, c’est car les réponses aux questions devront être interprétées selon le tirage opéré. Autrement dit, l’interprétation du consultant sera la véritable voie qui accompagnera aux réponses qui sont recherchées.
L’utilisation des runes permet, comme beaucoup d’outils divinatoires, de pouvoir surmonter des difficultés, connaître les voies futures -dans une certaine mesure-, ouvrir la voie à de nouveaux chemins de réflexion ou encore dévoiler les secrets de l’énergie et de l’harmonie.
Aujourd’hui, l’on compte entre vingt-quatre et vingt-cinq runes divinatoires pour les tirages. Chacun des signes se rapporte à une idée, un concept, qu’il reviendra au consultant de relier avec l’expérience de la personne.
Ainsi, si les runes divinatoires sont longtemps restées les oubliées des arts divinatoires, il semblerait bien qu’elles reviennent aujourd’hui sur le devant de la scène. De plus en plus populaires, ces reliques des peuples scandinave et germanique s’impose chez les consultant, et se révèle tout aussi valable et fiable qu’un tirage de cartes, ou une séance avec un pendule.
Et tout comme les autres outils divinatoires, elles permettent de préciser certains points lors d’une séance, sans pour autant prendre la place du consultant, qui conserve toujours le don initial.
Anouchka S.