Véritable religion de la Nature, la Wicca concerne aussi bien, les jeunes que les vieux, les hommes que les femmes, quel que soit le statut social. En fait, la Wicca est un dérivé sur mot « Witchcraft » qui signifie en anglais « Sorcellerie ».
La particularité de cette religion païenne est qu’elle ne possède ni texte, ni maître, ni hiérarchie ou obligations particulières dans son culte. Vouée à la Grande Déesse Mère Terre, son crédo est « Harm None » c’est-à-dire « Ne fais de mal à personne, pas même à toi ».
Les origines de la Wicca sont floues : la thèse que le temps semble accréditer, est celle de Gérald Gardner (1884 – 1964) à qui l’on commence à attribuer l’origine. Membre de la Franc-maçonnerie, de la Rose-Croix, de l’Ordre des Templiers d’Orient, il a ainsi pu multiplier ses connaissances, ses voyages et ses expériences occultes, pour donner vie à sa propre religion.
Seul ou en groupe – le « coven » -, les Wiccans tentent de comprendre l’essentiel de la nature de l’Univers en vénérant, aussi bien, ses forces intérieures qu’extérieures. Ses rituels n’ont pas uniquement pour objectif de nous faire entrer en contact avec le divin dans la nature, ils servent également à mieux nous connaître, car ce sont les significations et les symboliques internes qui priment sur l’aspect externe, en Wicca.
Dans la pratique, chaque rituel commence par le tracé d’un « cercle magique » qui marque la frontière entre le monde « habituel » et celui des initiés. Les fêtes saisonnières – les sabbats – célèbrent le ciel et la terre : les « petits » sabbats correspondent aux équinoxes et aux solstices et les « grands » sabbats concernent les événements qui se passent 40 jours après les « petits » sabbats. Quant aux Esbats, ce sont des fêtes lunaires plus intimes – traditionnellement réalisées les soirs de pleine lune – pour pratiquer le travail magique. Dans le contexte wicca, la magie est une affaire de contrôle, d’influence d’un événement ou d’un processus, par l’interaction entre le surnaturel et la force de la volonté.
Lors d’un rituel, la Wicca utilise des outils magiques ou « armes magiques », qui symbolisent les quatre éléments : la terre, le feu, l’air et l’eau. Sur l’Altar (ou l’autel), figurent ainsi différents objets : le pentacle ou une pierre (la terre), une baguette ou une lance (le feu), un atamée ou une épée (l’air) et un calice ou un petit chaudron (l’eau).
N’ayant pas de tradition écrite, la pratique des rituels évolue avec la connaissance de chacun. Religion de mystère, son initiation revêt tant de secrets qu’il est difficile d’en connaître tous les éléments. Selon ce que l’on peut savoir il existerait trois degrés ou niveaux: le premier forme son initié, le second insiste sur sa capacité à transmettre les connaissances acquises et le troisième permet de devenir la Grande Prêtresse ou le Grand Prêtre.
Comme il ne s’agit pas d’une religion hiérarchiquement structurée, il est difficile de connaître le nombre d’adeptes mais il semblerait qu’elle compte aujourd’hui plus d’un millier de fidèles, un nombre relativement faible mais qui ne cesserait de croître.
Patricia I.